chambre réservée [libre]

June chantonnait en se savonnant les aisselles. Ca faisait trois jours qu'elle n'avait pas pu se laver et l'eau froide que dispensait le pommeau de douche était une vraie bénédiction. La chambre où elle s'était installée était encore en bon état. Elle s'y était sentie suffisament en sécurité pour se permettre d'enlever son masque. Elle traversait actuellement une phase de folie douce. Le moindre carreau de céramique de la salle de bains lui semblait terriblement mignon et le savon rose qu'elle promenait sur son corps ma faisait glousser. Cet effet était accentué par le fait que depuis qu'elle avait servi de cobaye à Pharmacoprs, elle voyait des couleurs invisibles par les humains. Ce qui transformait le plus banal des couloirs en kaléidoscope.
Elle en était aux cheveux quand elle entendit la porte s'ouvrir. Elle se retourna et vit un homme. Le pauvre homme la regardait avec étonnement. Il devait être perdu et avait cru bon de pénétrer dans cette salle de bain occcupée par un être vivant, mais il avait eu tort. June fit jaillir la lame de son poignet droit et courut vers le survivant. Il y eut un bruit mouillé et l'homme s'écroula, la gorge tranchée. June haleta un peu en observant le cadavre qui se vidait de son sang, puis elle retourna sous la douche et rinça la mousse qu'elle avait dans les cheveux. Quand elle fut lavée et rhabillée, elle quitta la chambre, qui n'était plus sûre, et se dirigea vers la sortie en chantonnant. En approchant de la réception, elle entendit des pas. Elle se cacha derrière une porte entrebaillée et sortit un de ses uzis, prête à tout si c'était un type de Pharmacorps.

June fit quelques bonds et roulades et se glissa derrière l'homme qui venait d'entrer sans qu'il ne l'entende. Elle prit une inspration et hurla "BOUH !" en agitant les bras. Ce n'était visiblement pas un membre de Pharmacorps, mais elle aimait tellement effrayer les gens.

June observa l'homme sous tous les angles et le renifla. Son masque, une petite merveille de technologie militaire, la protégeait du gaz sans l'empêcher de sentir les odeurs.
"Une odeur inconnue ! Que fais-tu sur cette terre de folie et de dépravation, petit être ? T'es-tu égaré ? As-tu perdu quelque chose de cher ? Dis-moi tout !"
Elle adorait la conversation des gens qu'elle n'avait jamais vu. Tout en parlant, elle imitait l'inconnu.

[HJ: Merci ^^]

Vassili regardait la jeune femme, elle lui semblait trés bizzard, on aurrait-dit une gamine, elle s'amusait a imiter le moindre geste, un jeu qui était pas si facile que ça quand les gens si connaissent, mais Vas', n'avait jamais eu l'idée de prendre au piège un ou une imitateuse. Mais le plus étrange fut les parole qu'elle dit, le voleur ne chercha pas a comprendre, le pourquoi du comment il répondit:

- Une terre de Folie? Il n'y a pas que ça dans notre monde, même si c'est ce qu'on voit le plus.

Vassili avait deux suposition en tête, soit cette fille était complètement folle, soit elle était perdu. Mais le voleur répondrait a toute les question, par politesse et par respect pour la jeune femme. Il continua de répondre a la suite de question:

- Je ne suis pas perdu. Et la seul chose que j'ai perdu... Il marqua un pose etregarda vers le sol Je n'ai pas trop envie d'en parler.

Vas' esseya de se visualiser la forme du visage de la femme, en prenant compte les forme de son corps et celles de son masque. Mais c'était difficile car il y avait trop de facteur insertinc

"...Je n'ai pas envie d'en parler." répéta June en imitant à la perfection la voix de son interlocuteur."Vous éveillez ma curiosité, homme vêtu de noir. Qu'avez-vous donc perdu qui soit si mystérieux ? Dites-moi tout, je peux comprendre. Mon problème est la folie, pas la bêtise." Tout en parlant, June penchait la tête de gauche à droite, comme une pendule. "Vous êtes si vulnérable en ce monde perdu, avez-vous au moins une baguette magique pour vous défendre ?"

"J'adore ! s'exclama June. Mais je préfère les miennes." Elle leva les mains et fit jaillir ses lames de poignets. Puis elle s'approcha d'une petite table et, d'un mouvement net et précis, en trancha un pied. La table resta debout pendant trois secondes, puis le pied coupé glissa et tomba. Elle regarda un peu l'homme et éclata d'un rire à déboulonner les tôles du Titanic. Après tout, on pouvait très bien être fou en toute conscience. Pour sa part, elle en éprouvait même une certaine fierté. Elle rangea ses lames, sortit une grenade de sa ceinture et commença à jouer avec la goupille, à deux doigts de se faire exploser la figure. "Tu es seul ici ?"

June rigola, mais cette fois ce n'était pas un rire diabolique à faire dresser les cheveux sur la tête, mais un rire doux, presque enfantin. "J'adore votre style, petit homme en noir. Oui, j'étais seule jusqu'à ce que..." Une étincelle de rage lui traversa les yeux quand elle repensa à l'homme qui avait vu son visage avant de mourir. Pendant une fraction de seconde, son visage fut crispé de haine, puis elle redevint calme et souriante sous son masque. "Il y a là-haut un vil voyeur qui est entré là où il n'aurait jamais dû." Puis elle alla s'asseoir sur le comptoir, refusant d'en dire plus. Elle sortit un de ses uzis et commença à caresser son masque avec le bout du canon, le doigt sur la gâchette. Au moindre éternuement, elle risquait de se foutre une balle.

June ingnora complètement la deuxième question. Ce n'était pas la première fois qu'on lui demandait de se calmer, mais c'était bien sûr hors de question. Quant à la première question, elle y répondit en faisant jaillir une de ses lames de poignet et en la plantant dans le bois du comptoir.

June réfléchit, le doigt sur le menton. "La parole de ce homme m'intéresse. Pourquoi prendrai-je la poussière ici avec mes fantômes au lieu de parcourir le monde à ses côtés ? Nous acceptons toutes !" Elle se leva et, d'un bond, atteignit la sortie. "Où nos pieds doivent-ils aller ?"

"Qui je suis ? Qui je suis ?!" clama June comme si Vassili avait dit la plus drôle des plaisanteries. "Dans les bouches de mes ennemis j'ai bien des nom, mais aucun n'est vrai. Je suis toute et pour toujours,...le mois de Juin !" Elle se leva et désigna l'escalier. "Derrière la porte de chambre portant le chiffre 7, j'ai trouvé des petits papiers verts et un mesureur de temps en or. J'ai également trouvé le l'abrutissement liquide dans la cave. Je veux bien vous aider à trouver du fer, il est partout dans cette batisse à dormir."

June aquiesca et sauta en haut de l'escalier d'une simple détente des cuisses. Elle commença alors à chercher. Ses recherches la conduisirent dans un débarras. Un tuyau de plomb dépassait d'un mur. Elle l'atrappa d'une main et tira un coup sec dessus. Le tuyau fut arraché du mur, mais aussi une partie de la tuyauterie de l'hôtel. "Oups !" fit-elle en voyant de l'eau jaillir du trou. Elle tordit les tuyaux en une masse compacte qu'elle prit sous son bras, et redescendit à la réception.

(hrp)C'est pas grave, moi aussi ça m'est arrivé(hrp)

June était à la réception, mais l'homme n'y était pas. Elle posa son fouillis de tuyaux sur le parquet et commença à chercher son complice. "Petit homme en noir ?! Youhou !" mais elle n'obtenu aucune réponse. Elle vit la porte de la cave entrouverte et des traces sanglantes dans les escaliers. Elle s'avança vers la première marche et entendit la voix de son compagnon. "Juin, c'est toi? C'est pas marant de me faire peur comme ça." Mais visiblement, il se trompait de mois de Juin.
"Attention ! Vous vous êtes trompé de quinze marches. C'est à un autre mois que vous vous adressez, peut-être Mars, ou Février..."

June eut juste le temps de sauter pour éviter le monstre qui sortait de la cave. Elle atterit en équilibre sur une lampe et observa la créature. Il ressemblait à un gros crapaud avec des épaules très larges, de longues griffes, et une toute petite tête. Le hunter la vit et fonça vers elle. Elle éclata d'un grand rire, dégaina ses uzis et sauta juste avant que la bestiole ne renverse le lampadaire. Elle fit une roulade en atterissant sur le sol et, à peine relevée, ouvrit le feu.

June vit son camarade recevoir une balle. "Oups !" fit-elle en rangeant ses uzis. Elle fit jaillir ses deux lames de poignets et courut à toute vitesse vers le monstre. Il y eut le reflet lumineux d'une lame, un bruit mouillé, et quand June fut derrière la bête, elle était couverte de sang. Le hunter se retourna, son bras gauche était par terre, coupé net.